192 pages
ISBN 978-2-916571-50-8
10 €
Voilà un ouvrage qui, scientifiquement, pas à pas, démonte tous les clichés et lieux communs sur notre relation aux technologies de la communication. Pour ensuite décrire comment on les utilise vraiment. Vous ne regarderez plus votre téléphone mobile de la même façon. »
Bruno Giussani, directeur européen de la TED conférence
« Un ouvrage captivant pour les experts des nouvelles technologies et les mécréants du high-tech. Stefana Broadbent fait voir d’un jour nouveau l’arrivée dans nos vies du téléphone mobile, du courriel, des messageries instantanées et des microblogs comme Twitter. »
Marc Cherki, Le Figaro.
Grâce aux nouvelles technologies de l’information, les environnements professionnels ou scolaires dans lesquels les individus étaient jusqu’alors isolés de leur sphère privée sont maintenant ouverts aux communications personnelles.
Les journées de travail sont désormais ponctuées d’interactions avec la famille, le conjoint, les amis, par l’intermédiaire de SMS, des e-mails, des appels téléphoniques, des réseaux sociaux, etc.
Mais ces conversations personnelles vont à l’encontre de principes profondément ancrés dans le monde du travail selon lesquels il faut isoler l’individu de sa sphère privée afin de préserver sa productivité et son efficacité. Des entreprises ou des administrations empêchent l’accès aux réseaux sociaux ou interdisent l’utilisation de téléphones personnels pendant les heures de travail, en appliquant des sanctions qui peuvent aller jusqu’au licenciement. Une nouvelle fracture numérique apparaît entre ceux qui peuvent utiliser les moyens de communication personnels et ceux qui ne le peuvent pas. C’est de l’intimité de l’individu au travail qu’il est question.
Véritable documentaire, cet ouvrage révèle une mutation profonde du rapport entre vie privée et travail. Grâce à des enquêtes rigoureuses, Stefana Broadbent explique pourquoi et comment la nature des liens familiaux et des échanges s’est transformée. Elle analyse toutes les conséquences que les communications personnelles peuvent avoir sur les relations des individus avec leurs employeurs.
Elle démontre que les communications privées au sein d’une entreprise, d’une institution ou d’une école, n’affectent ni le travail ni l’apprentissage et que cela est même bénéfique ; et elle propose des solutions concrètes aux entreprises, DRH, salariés, enseignants, pour concilier productivité et qualité de vie au travail.
Stefana Broadbent enseigne l’anthropologie numérique a l’University College de Londres. Après des études de psychologie à l’Université de Genève, elle a obtenu son Doctorat (PhD) en sciences cognitives. Elle étudie l’évolution des usages des nouvelles technologies, au travail et dans la vie privée, en privilégiant une approche ethnographique.