Préface Olivier Sibony
Le grand mérite de ce livre est qu’en nous indiquant les limites de notre liberté, il nous en rappelle aussi la valeur. »
216 pages
EAN 13 : 978-2-36405-225-3
22 €
« Dans le droit fil de La Boétie, Louis de Diesbach tourne son regard vers les esclaves plus que vers les maîtres. La question n’est pas de savoir si Facebook nous manipule, mais de comprendre comment et pourquoi nous tolérons paisiblement qu’il le fasse. » Olivier Sibony
Chaque matin, lorsque nous empoignons nos smartphones, nous renouvelons le pacte faustien qui nous lie aux réseaux sociaux. Nous tombons dans une servitude dont nous mesurons mal les conséquences, au nom d’une sacro-sainte simplicité et d’un amusement omniprésent, comme si notre vie privée, nos données personnelles, notre attention et notre liberté n’avaient plus de valeur.
Pourquoi acceptons-nous d’être des produits marchands et de porter le joug de cette servitude jusqu’à la servilité ? Pourquoi renonçons-nous à notre liberté et notre esprit critique ?
Dans une approche inédite et pluridisciplinaire — philosophique, sociologique, psychologique, économique et éthique —, Louis de Diesbach propose une investigation magistralement documentée sur notre rapport à la technologie et notre acceptation, « mi-victimes, mi-complices », à la soumission au numérique. En s’appuyant sur les dernières découvertes en psychologie cognitive et sociale, il décortique le fonctionnement des plateformes, dévoile les nouvelles techniques comportementales, telles que les sludges, et les mécanismes utilisés par les GAFAM pour guider et dicter nos actions.
Liker sa servitude interroge notre responsabilité individuelle et collective afin que, dans un monde toujours plus technocentré, chacun puisse se réapproprier ses libertés technologiques.
Titulaire d’un master en sciences de gestion et d’un master en éthique et philosophie, Louis de Diesbach a rejoint le Boston Consulting Group (BCG) et travaille notamment dans la gestion et l’éthique des données. Il publie régulièrement des tribunes dans les médias et participe à des conférences sur la technologie, l’intelligence artificielle et l’éthique.