« Un livre lucide et fascinant sur un paradoxe de la nature humaine. » Steven Pinker
240 pages
EAN 13 : 978-2-36405-220-8
23,90 €
« Un livre lucide et fascinant sur un paradoxe de la nature humaine. » Steven Pinker
« Un antidote exaltant à la positivité toxique. » Adam Grant
« Souffrir pour être heureux : la théorie sensée d’un professeur de Yale. » Madame Figaro
« Paul Bloom montre que la recherche du juste équilibre entre nos envies de plaisir et notre besoin de sens serait la clé d’une vie épanouie. » Sciences humaines
Il nous semble évident que le plaisir mène au bonheur. Pourtant, nous aimons souffrir. Nous sommes irrésistiblement attirés par des expériences douloureuses. Nous regardons des films qui nous terrorisent ou nous font pleurer ; nous grattons nos plaies ; nous mangeons des aliments trop épicés ; nous recherchons la peur exaltante des sports extrêmes ou le frisson des jeux BDSM ; nous nous usons au travail ; nous choisissons d’élever des enfants même si l’on sait pertinemment à quel point cela peut être difficile…
Paul Bloom, éminent psychologue, explore tous les plaisirs de la souffrance. En s’appuyant sur les découvertes révolutionnaires issues de la psychologie comportementale et cognitive, il montre comment la souffrance, lorsqu’elle est appropriée, ouvre la voie à un plaisir accru. Mais nous aspirons aussi à une vie qui a du sens, ce qui implique une certaine dose de lutte, d’anxiété et de déception. Or, les activités qui procurent le plus de satisfaction sont souvent celles qui exigent une forme de sacrifice. Nous sommes tous à la recherche du « juste équilibre » entre nos envies de plaisir et notre besoin de sens.
Psychologue, né à Montréal, Paul Bloom est professeur émérite de psychologie et de sciences cognitives à l’université de Yale et professeur de psychologie à l’université de Toronto. En 2017, il reçoit le prix de la recherche Klaus J. Jacobs doté d’un million de dollars, qui distingue les contributions scientifiques exceptionnelles. Ses recherches sont publiées dans des revues scientifiques majeures telles que Nature et Science, tandis que ses articles de vulgarisation paraissent régulièrement dans The New York Times, The Guardian et Slate.